ACCUEIL BLOG

par Liam

Réaliser un dessin de cartable


Aujourd’hui, retour en cour de récré pour le dessin d’un cartable. La méthodologie s’applique également à tout ce qui est besace, sac de cours en général, sac en bandoulière, donc fort utile pour ceux qui aiment dessiner des mangas se déroulant dans des lycées par exemple ^^ Si vous êtes d’ailleurs intéressés par le dessin de mangas, n’hésitez pas à voir notre formation à ce sujet, cela pourrait vous plaire ! :D


Bien que l’on soit sur un objet manufacturé, ce qui implique une certaine rigueur en terme de symétrie et de construction, notre objet est en tissu et donc beaucoup plus simple à dessiner à ce niveau-là. Pas besoin de faire des courbes parfaites, des angles impeccables, on peut se permettre quelques libertés.

On va s’attaquer à un cartable classique qu’on retrouve souvent dans les écoles de primaire. Personnellement c’est ce qui me vient en premier en tête quand on parle de cartable.

Il est globalement de forme rectangulaire, avec des lanières pour le fermer, des poches à l’avant et une grande languette pour le fermer, sans oublier la poignée sur le dessus.


DESSINER UN CARTABLE ETAPE PAR ETAPE

Je pense que vous l’avez compris, on va dessiner un parallélépipède pour nous cadrer un peu. Et ce dernier est un peu plus large que haut. Son épaisseur peut rentrer quatre fois et demie dans la hauteur. On met une légère perspective là-dessus (pour le coup j’y vais à l’œil, mais si vous ne vous sentez pas encore assez à l’aise, n’hésitez pas à placer des points de fuite et faire les choses dans les règles de l’art ^^). Si vous n’êtes pas à l’aise avec la perspective, je vous invite à aller voir l’article sur la perspective et les points de fuite disponible sur notre blog.

Pour ce tuto, je vais tout faire à main levée, n’hésitez pas à utiliser une règle et les règles de la perspective classique si vous en avez besoin bien sûr.


La grande languette qui referme le sac commence à la moitié de l’épaisseur.

Elle suit la ligne du haut qu’on a déjà tracée jusqu’à la grande face du parallélépipède. Puis elle part légèrement en diagonale sur la droite et descend quasiment jusqu’aux 3/4.


On va également placer la base de la poignée sur le dessus de la languette. Pour cela, on trace une longue bande assez fine tout en haut. On divise cette zone en trois parties égales. Vous pouvez effacer celle du milieu.


On va s’occuper de l’épaisseur de notre cartable. Il y a un espace entre le haut du sac proprement dit et la languette qui ferme le tout, on va donc marquer ça. L’écart n’est pas très grand, mais assez variable d’un modèle à un autre.


On peut effacer le petit bout qui ne nous sert plus à rien. On va maintenant arrondir le bas du sac. Pas de méthode miracle ici, et pas de construction complexe, on y va en mode yolo, tout à l’œil !


Ça n’a pas besoin d’être parfait, comme on est sur du tissu, celui-ci a tendance à s’affaisser plus ou moins, absolument pas de façon symétrique et la déformation varie en fonction du contenu du cartable. Donc ne vous tracassez pas trop ^^

En général, le bas des cartables, et des sacs à dos, est renforcé, soit par du cuir, soit par un tissu plus épais et plastifié car il est souvent au sol et souvent soumis à des chocs, sans compter le poids du contenu à supporter. On va donc placer la démarcation pour cette zone sur le bas du sac. Je dirais qu’on peut évaluer cette distance à 1/5ème de la hauteur.


On va maintenant placer deux poches avant. Ce n’est pas forcément conventionnel, mais j’aime bien le look de ces cartables-là. Avant toute chose, on a besoin de connaître le milieu de la face avant du cartable. On fait donc une croix reliant les quatre coins de la face et on trace le milieu en traçant une ligne verticale passant par ce point.


Les deux poches sont symétriques l’une par rapport à l’autre. On va d’abord tracer la première poche. Les poches de ce genre de cartable sont très larges en général. Vous pouvez partir du principe que vous avez un écartement assez réduit avec le bord du sac. Le bas de la poche lui peut se situer plus ou moins haut selon les modèles. Le haut de la poche est bien sûr caché par la languette.


Ne reste plus qu’à répéter ça pour la seconde poche. Encore une fois, j’y vais à l’œil. Parce que c’est bien la perspective, mais quand on a un décor complexe à réaliser, on ne s’amuse pas à tout faire en perspective à chaque fois. Au bout d’un moment, on trace les choses d’instinct ^^ Ici, une erreur sera plus vite pardonnée du fait qu’on est sur un objet non rigide alors profitez-en !

Soyez logiques, regardez bien les écarts et la taille de la poche. Celle plus loin est plus petite que l’autre par effet de perspective (même si c’est léger).

 


Maintenant, l’épaisseur de la poche. En général, ce type de poche lorsqu’elles sont vides sont assez écrasées et sont de base rarement très épaisses. Il nous suffit donc de simplement décaler notre rectangle de base pour chaque poche légèrement vers la droite.

Je décale ma première ligne à ma convenance.

Puis je relie en suivant ma perspective (inclinaison similaire à l’épaisseur de mon cartable).


Ne reste plus que les lanières et la poignée. Les lanières sont chacune situées à 1/3 de la largeur de la languette et normalement, doivent arriver au milieu de vos poches (puisqu’elles se fixent dessus).


Elles disposent d’accroches horizontales pour ne pas bouger. Ces dernières sont situées à ¼ et ¾ de la hauteur.


Les boucles de métal sont à peine au-dessus du bord de la languette.


Vous pouvez placer la base des lanières si vous les voyez et par-dessus placer le bout de cuir qui ferme la lanière de chaque côté. La longueur est variable encore une fois. Vous pouvez descendre jusqu’au bas des poches ou être un peu moins longs.

 

DESSINER LA POIGNEE DU CARTABLE

Et pour la poignée vous êtes là encore assez libre selon qu’elle soit rigide ou non. En général on a deux anneaux sur les côtés, fixés à la base que je vous ai faits dessiner plus tôt. Et ensuite la poignée à proprement parler.

 

On peut ajouter ou enlever pas mal de choses, comme des fermetures éclair, placer les lanières sous la languette ou seulement sur le bas, ajouter un logo ou des poches sur les côtés, etc.

Quoi qu’il en soit, en repassant tout ça au propre, vous devriez obtenir quelque chose dans ce goût-là. N’oubliez pas qu’on est dur du tissu, les traits sont donc rarement bien droits :3


 

Récap :

 

Illustratrice et rédactrice : Rakjah